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Sport

La nouvelle gouvernance du sport occupe depuis plus de deux ans l’actualité institutionnelle. La concertation, lancée en novembre 2017, a permis de rassembler l’ensemble des parties prenantes, afin de concevoir de façon collégiale un nouveau modèle de gouvernance, plus partagée. Aux côtés de l’État, du mouvement sportif et des représentants du monde économique, les associations d’élus ont fait valoir la place qui devait échoir aux collectivités territoriales dans la nouvelle instance représentative qu’est l’Agence nationale du sport (ANS).
La désignation de France urbaine comme membre fondateur de l’ANS permet aujourd’hui une juste reconnaissance du rôle des grandes villes, grandes intercommunalités et métropoles dans la structuration des politiques publiques sportives et le financement des équipements dédiés. Il s’agit désormais de consolider l’assise territoriale des politiques sportives, à travers les futures Conférences régionales du sport (CRS), qui devront incarner, dans leur fonctionnement, un modèle de décentralisation tourné vers les enjeux des territoires et ajusté aux besoins des habitants.
La crise du Covid-19 a rebattu en profondeur les cartes du monde du sport, tant amateur que professionnel. Les contraintes sanitaires imposées ont fait reculer les pratiques, suspendu les championnats et fragilisé le modèle économique de nombreux clubs dans toutes les disciplines, en particulier les sports collectifs et de contact. Ce contexte inédit comme la préparation des JOP 2024 imposent aux grandes villes, communautés et métropoles d’être au rendez-vous de cette nouvelle donne et d’aider à une relance organisée et puissante d’un secteur riche en emplois et en externalités positives pour le lien social et le vivre et agir ensemble.

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