FRANCE URBAINE ET LES ACTEURS DU TOURISME DURABLE, DEUX COLLECTIFS EN CONVERGENCE POUR UN TOURISME DÉCARBONÉ
Caroline Mignon, présidente d’Acteurs du Tourisme Durable (ATD) a participé le 12 décembre 2023 aux travaux de la Commission Tourisme de France urbaine, sous la co-présidence de Cécile Helle, maire d’Avignon et Jean-Luc Bohl, premier vice-président de l’Eurométropole de Metz. Maitresse de conférences associée à l’Esthua et consultante en transition durable du tourisme, Caroline Mignon est également co-fondatrice d’Echo-Terra, éco-lieu touristique en Anjou.
Créée en 2011, l’association ATD connait actuellement une forte croissance de ses effectifs et compte près de 300 adhérents, dont une part importante de destinations (via les offices de tourisme, Comités départementaux du tourisme ou Comité régionaux du tourisme).
Plateforme de bonnes pratiques durables entre acteurs du tourisme, ATD produit des guides (Tourisme et changement climatique, indicateurs et mesures de la performance touristique, démarches et labels, etc…), organise des événements (université annuelle, webcafés, trophées) et noue divers partenariats, notamment avec Atout France, l’Ademe ou ADN Tourisme.
Plusieurs opportunités de coopération émergent de la mise en commun des objectifs d’ATD et de France urbaine :
- la conception en cours d’un tableau de bord du tourisme durable, en partenariat avec Atout France,
- une mobilisation lors des universités organisées par ATD à Bordeaux les 4 et 5 novembre 2024,
- une implication dans les publications méthodologiques d’ATD en 2024.
Autre point d’échange commun aux deux organisations : comment mobiliser, sensibiliser et engager les socio-professionnels du tourisme ?
Les dispositifs de soutien à l’ingénierie et à l’investissement dans la décarbonation de l’économie touristique se multiplient, parfois au risque de perturber les entrepreneurs potentiellement bénéficiaires.
La sensibilisation en amont, la pédagogie détendue (Fresque du Climat…), l’accompagnement individuel avec les organisations professionnelles (chambres consulaires, UMIH…) et la mobilisation des pairs sont essentiels : ces “soft skills” du tourisme durable doivent être des leviers pour lesquels se mobilisent en commun les territoires.
