Actualité Sécurité et prévention

RÉPONSES DU GOUVERNEMENT AUX VIOLENCES URBAINES ET MESURES À VENIR SUR LA SÉCURITÉ, LA TRANQUILLITÉ PUBLIQUE ET LA PRÉVENTION

Le 26 octobre dernier et à la veille du Comité interministériel des villes (CIV), la Première ministre a présenté un certain nombre de mesures aux maires après les violences de l’été 2023. Ces dernières s’articulent autour de la réparation et de l’indemnisation de l’État et des collectivités locales pour les dommages subis, du renforcement de l’arsenal répressif et préventif, ainsi que la responsabilisation des parents, tant au niveau pénal que sur le plan civil.

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France urbaine ne peut que saluer la présentation prochaine d’un « nouveau plan national de lutte contre les stupéfiants » qu’elle appelait de ses vœux dans une tribune, co-signée par une cinquantaine d’élus de toutes tendances politiques, parue dans les colonnes du quotidien Le Monde le 20 septembre dernier. 

À noter également que parmi les mesures annoncées par le Gouvernement, plusieurs d’entre elles rejoignent les propositions de France urbaine s’agissant plus particulièrement de la nécessaire professionnalisation des médiateurs sociaux, du renforcement des politiques de soutien à la parentalité ou encore du besoin d’une nouvelle stratégie nationale de prévention de la délinquance, qui avait été d’ailleurs récemment discutée lors d’un webinaire, organisé avec Intercommunalités de France, sur le portage intercommunal des politiques de sécurité et de prévention, en présence du nouveau secrétaire général du Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance.

En revanche, d’autres préconisations dont « la possibilité aux polices municipales d’accomplir certains actes de police judiciaire » ou encore « la création d’une école nationale de formation des policiers municipaux » questionnent au regard des nombreuses préconisations formulées par les grandes villes, agglomérations et métropoles, dans le cadre d’une contribution relative à l’attractivité de la filière sécurité. Dès lors, ces annonces mériteront d’être précisées et assorties de garanties, tant dans l’organisation de la chaine pénale à venir, le risque d’un déport de charge dans la surveillance de la voie publique que pour le coût induit aux collectivités.

Dans un esprit constructif qui l’anime, France urbaine se tient à la disposition du gouvernement pour poursuivre les échanges et amorcer des concertations, d’autant plus qu’un collectif national d’élus à la sécurité et à la prévention a été récemment officialisé afin de fluidifier le dialogue en la matière entre les représentants des collectivités et l’État.

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