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QUALITÉ DE L’AIR : LA RESPONSABILITÉ DES COLLECTIVITÉS PORTE SES FRUITS

Le 19 mars se tenait la quatrième réunion interministérielle « ZFE (Zones à faibles émissions) » ou, selon la nouvelle terminologie, “qualité de l’air”.

zfe

De nombreux maires et présidentes/présidents d’intercommunalités avaient répondu à l’appel du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. France urbaine était représentée par Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, et Anne-Marie Jean, vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg, qui avaient soumis en juillet dernier 25 propositions sur la qualité de l’air.

La première excellente nouvelle est que, parmi les douze territoires qui étaient en dépassement régulier des seuils d’émission il y a encore deux ans, il n’en reste plus que deux.

Cela ne signifie évidemment pas que dans les métropoles parisienne ou lyonnaise, seules à rester “en dépassement”, des efforts n’ont pas été productifs. En effet, si les émissions ont fortement diminué, leur niveau initial (lié notamment à la démographie) était le plus élevé.

Les actions mises en œuvre localement ont déjà eu pour impact une diminution significative des émissions, permettant de maintenir l’effort engagé au rythme et avec le niveau d’ambition de leur choix, la contrainte légale n’y étant plus d’actualité à ce jour.

Les propositions portées par France urbaine, au nom de tous les acteurs, qu’elles concernent les particuliers ou les acteurs économiques, ont pour beaucoup été reprises. 

En revanche, il n’est pas question de se réjouir de la pollution de l’air qui continue à agir négativement sur la santé de la population.

France urbaine peut toutefois se féliciter du travail déjà engagé dans chacun des territoires et restera particulièrement attentive aux actions à mener dans les prochains mois.

Etienne Chaufour
e.chaufour@franceurbaine.org
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