LILLE : COMMENT LA VILLE PROTÈGE SES ARBRES
Parce que l’enjeu des arbres en ville est multiple, la Ville de Lille a renforcé sa politique de plantation au cours de ce mandat et protège son patrimoine végétal.
20 000 arbres
La Ville a renforcé sa politique de plantation au cours de ce mandat.
Objectif : doter Lille de 20 000 arbres supplémentaires d’ici 2026.
Le cap est déjà atteint ! Les équipes municipales plantent dans le cadre de travaux de construction ou d’aménagement, de végétalisation des cours d’écoles, d’enrichissement des espaces verts ou dans certaines rues à la demande des habitants. Les plantations citoyennes ont aussi le vent en poupe. Les habitants se joignent volontiers aux techniciens municipaux pour manier la pelle. Une façon de se reconnecter à la nature et de devenir acteurs du changement.
L’enjeu des arbres en ville est multiple : bien être dans le cadre urbain, équilibre dans le paysage et enrichissement de la biodiversité. Les arbres sont aussi devenus des incontournables dans une logique de transition écologique et de lutte contre le réchauffement climatique.
Contrôle technique !
La Ville compte plus de 50 000 arbres qui passent un « contrôle technique » tous les quatre ans. Pour les sites très fréquentés, la visite a lieu tous les ans (écoles, esplanade du Champ de Mars, etc). C’est le service Politique de l’arbre et déminéralisation de la Ville qui gère le patrimoine arboré et son suivi. Sont observés : l’aspect général de l’arbre, le système racinaire, les branches mortes ou cassées, la présence de champignons ou d’insectes.
Arbre dangereux ?
Quand il y a un doute sur la dangerosité d’un arbre, et avant de l’abattre, il est examiné par d’autres experts arboristes qui posent des capteurs autour du tronc et envoient une onde sonore en tapant sur un clou planté dans l’arbre. On appelle ça un examen par tomographie. Suivant la vitesse du son, ils déterminent s’il y a des cavités ou non. L’arbre peut aussi être soumis à un test de traction. Les experts reproduisent alors la force du vent, et donc la résistance de l’arbre, en tirant dessus à l’aide de câbles.