LA VILLE DE BOULOGNE-BILLANCOURT OUVRIRA LA PREMIÈRE MAISON DE RÉPIT D’ÎLE-DE-FRANCE

Avec le soutien de la Fondation France Répit et du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, la Ville de Boulogne-Billancourt ouvrira en 2026 la première Maison de répit d’Île-de-France. Ce nouvel équipement médico-social accueillera des enfants, des adultes et des personnes âgées dépendantes afin d’offrir des temps de répit à leurs aidants.

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Engagée de longue date en faveur des aidants, la Ville de Boulogne-Billancourt s’appuie sur un tissu associatif et des structures spécialisées pour accompagner les personnes en situation de dépendance et leurs proches. À l’occasion notamment de la Journée nationale des aidants, la collectivité mène régulièrement des actions d’information, de reconnaissance et de soutien. Souhaitant renforcer cette politique, la ville a lancé le projet de création d’une Maison de répit, inspirée de l’équipement ouvert à Lyon en 2018. Un partenariat a ainsi été noué avec la Fondation France Répit, avec laquelle la Ville travaille depuis 2019 à l’aménagement de ce futur établissement, implanté sur un terrain départemental situé 41 rue Thiers.

D’une superficie de 2 500 m², la Maison de répit accueillera à partir de 2026 jusqu’à 24 personnes dépendantes, réparties équitablement entre enfants, adultes et personnes âgées. Des espaces spécifiques seront également dédiés aux aidants afin de leur permettre de se reposer, de se ressourcer et de bénéficier d’un accompagnement adapté. Les séjours, pouvant aller jusqu’à 30 jours par an selon l’évaluation des situations, seront encadrés par une équipe de soignants présente 24 heures sur 24, dans une approche globale visant à réduire la charge des aidants et à lutter contre leur isolement.

Le projet représente un investissement prévisionnel de 9,3 millions d’euros. La Ville de Boulogne-Billancourt y contribue à hauteur d’un million d’euros au titre de l’investissement.

Une telle approche met en lumière trois enjeux clés mis en avant par France urbaine pour partie rappelés dans son plaidoyer diffusé en 2022 : le renforcement de l’offre de répit, le déploiement d’une offre en proximité, l’enjeu d’une articulation renforcée entre bloc communal et départements.

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