LA MÉTROPOLE AIX-MARSEILLE-PROVENCE LUTTE CONTRE LE BRUIT

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Les effets néfastes de la pollution sonore sont multiples et apparaissent dès une exposition modérée. La Métropole déploie toute une série d’actions pour mieux protéger de ces nuisances.

Atteintes de l’appareil auditif, de la santé mentale, perturbations du système cardio-vasculaire, troubles métaboliques… Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le bruit représente le deuxième facteur environnemental provoquant le plus de dommages sanitaires en Europe, derrière la pollution atmosphérique.

Face à ces risques, et en application de la réglementation, la Métropole veille sur notre environnement sonore. Aix-Marseille-Provence a ainsi mis en place les premières cartes de bruit stratégiques sur l’intégralité de son territoire. Ces documents seront, par la suite, réactualisés tous les cinq ans. L’institution met également en œuvre un Plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE). Et, pour aller encore plus loin, elle a choisi de s’engager volontairement dans la mise en œuvre d’un observatoire métropolitain de l’environnement sonore.

Un diagnostic sonore à l’échelle de la métropole

La cartographie du bruit, réalisée par la Métropole, prend en considération quatre sources : le bruit routier, ferré, aérien et industriel. Les résultats indiquent que 35 % de la population métropolitaine réside en zone « calme », où les niveaux de bruit ne dépassent pas, en moyenne, 55 dB(A).

En revanche, 13 % des habitants du territoire, soit 242 000 habitants, subissent une exposition à des niveaux sonores supérieurs au seuil de gêne de 65 dB(A), et 5 %, vivent au-delà des valeurs limites fixées par la réglementation.

De façon très majoritaire, le bruit routier est la principale source de nuisance. Environ 99 000 habitants, 29 établissements de santé et 131 établissements scolaires sont exposés au bruit routier au-delà des valeurs limites fixées par la réglementation.

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